L’adolescence
est la période de la vie qui se situe entre l’unique du développement
humain et un moment important pour poser les fondations d’une bonne
santé.
Les
adolescents connaissent une croissance physique et un développement cognitif et
psychologique rapides. Cela a des conséquences sur ce qu’ils ressentent et la
manière dont ils pensent, prennent des décisions et interagissent avec le monde
qui les entoure.
Considérée
comme une étape de la vie où l’on est en bonne santé, l’adolescence
s’accompagne pourtant de beaucoup de décès, maladies et blessures. La plupart
sont évitables ou traitables. Pendant cette étape, les adolescents adoptent des
schémas comportementaux – en lien, par exemple, avec l’alimentation, l’activité
physique, l’usage de substances psychoactives et la vie sexuelle – qui sont
susceptibles de protéger leur santé et celle de leur entourage, ou de mettre
leur santé en danger sur le moment et dans l’avenir.
Pour grandir
et se développer en bonne santé, les adolescents ont besoin d’informations, y
compris une éducation complète à la sexualité adaptée à leur âge ; des occasions de développer
leurs savoir-faire pratiques ; des
services de santé qui soient acceptables, équitables,
adaptés et efficaces ; et des
environnements sains et favorables. Ils ont également
besoin d’occasions de participer véritablement à la
conception et à la mise en œuvre des
interventions destinées à améliorer et protéger leur
santé. Accroître ces opportunités est essentiel pour répondre
aux besoins et aux droits spécifiques des adolescents.
Les adolescents et
les jeunes ont besoin d’avoir accès à l’information de qualité sur de nombreux
sujets ayant trait à leur existence, notamment : la santé sexuelle et
reproductive, les textes et lois relatifs aux VBG, pour prévenir la survenue de
certaines maladies, des grossesses non désirées, des IST y compris le VIH et
aussi pour savoir les effets néfastes de la consommation abusive de substances
psychoactives sur leur organisme. Les centres d’écoute et de conseil (CEC), les
SSSU, les clubs de santé, les salles multimédias ainsi que les bibliothèques
des établissements scolaires et universitaires, la cellule familiale, le milieu
d’apprentissage, les milieux associatifs et de loisirs doivent servir de cadre
pour offrir aux adolescents et aux jeunes les informations utiles à leur santé.
Pour véhiculer les messages aux adolescents et aux jeunes, diverses méthodes
(IEC, curricula d’enseignement, compétence de la vie courante, …) et divers
canaux de communication (agents de santé communautaire, griots, leaders
religieux, pairs-éducateurs, mass media, médias sociaux, réseaux sociaux, SMS,
lignes vertes, …) peuvent être utilisés. Il faudra donc pour chaque type de
problèmes à résoudre, trouver les messages, les méthodes ainsi que les canaux
de communication les mieux adaptés prenant en compte les acteurs du système
éducatif et en dehors du système éducatif. En outre, le plaidoyer doit
continuer pour que les actions préventives d’immunisation ou de supplémentation
en vitamine A et micronutriments se poursuivent dans les meilleures stratégies
possibles.