Le risque le plus
élevé de mortalité infantile survient dans les 28 jours après la naissance.
Assurer une vérification de l'état de santé du nouveau-né par un professionnel
qualifié limite les risques pour les bébés de ne pas vivre au-delà de leur
premier mois.
Le premier mois de
la vie est la période la plus risquée pour la survie d’un enfant. Les enfants
mort-nés sont étroitement liés à l’accès à des soins prénatals et à des
accouchements qualifiés de qualité.
Quant aux nouveau-nés
prématurés, ils sont suivis depuis la naissance pour une application des Soins
Mère Kangourou (SMK) afin de poursuivre leur traitement et booster leur
croissance. Les SMK mettent l’accent sur le contact peau-à-peau qui crée une
condition de réchauffement physique pratiquement similaire à la sensation du
fœtus bien au chaud dans l’utérus. Le fœtus a un certain stade de sa
croissance, reconnait la voix et l’odeur de sa mère, arrive à capter certains
de ses sens. Ainsi le contact peau-à-peau permet d’imiter ces conditions que
l’enfant avait dans le ventre de sa mère.
La santé du
nouveau-né étant intimement lié à la santé maternelle, des stratégies doivent
être menées tout au long du cycle de la vie et à tous les niveaux du système de
santé y compris les communautés.
À
l’échelle mondiale, les maladies infectieuses, notamment la pneumonie, la
diarrhée et le paludisme, ainsi que les naissances prématurées, l’asphyxie à la
naissance, les traumatismes, et les anomalies congénitales demeurent les
principales causes de décès chez les enfants de moins de 5 ans. L’accès à des interventions de base
permettant de sauver des vies telles que l’accouchement en présence de
personnel qualifié, les soins postnatals, l’allaitement maternel et une
nutrition adéquate, la vaccination et le traitement des maladies infantiles
courantes permet de sauver de nombreuses vies.
Les enfants souffrant de malnutrition, en particulier
ceux souffrant de malnutrition aiguë sévère, courent un risque plus élevé
d'être victimes des maladies de l'enfance courantes comme la diarrhée, la
pneumonie et le paludisme. Les facteurs liés à la nutrition contribuent à
environ 45 % des décès chez les enfants de moins de 5 ans.